De nombreuses entreprises et organisations du monde entier affirment faire des efforts pour assurer un développement durable. Mais en quoi consiste concrètement le travail de durabilité et que font les entreprises pour faire véritablement bouger les choses ? Dans ce numéro, nous discuterons de ces sujets avec deux spécialistes de la société de conseil Trossa, qui travaillent tous les jours sur ces problématiques.
MORE ARTICLES ON THIS TOPIC:
Basée à Stockholm, en Suède, Trossa propose aux entreprises des services de conseil en matière de développement durable. Leurs clients, qui opèrent dans les secteurs privé et public, évoluent dans des industries nombreuses et variées.
« Nous adoptons un point de vue analytique et global, et pouvons offrir une spécialisation approfondie dans de nombreux domaines tels que les stratégies de durabilité, l’établissement de rapports sur le développement durable, les questions relatives aux produits chimiques, au climat et aux acquisitions», affirme Mia Barkland, PDG de Trossa.
« Notre objectif commun en matière de durabilité est de veiller à ce que chacun puisse avoir une vie agréable, sans surexploiter les ressources et sans qu’il y ait de répercussions négatives sur le climat ou l’environnement. »
Mia Barkland
CEO, Trossa
Quelle est donc la définition de la durabilité selon Trossa ?
« Pour faire court, il s’agit de créer de vraies valeurs qui fonctionnent dans le temps. Le développement durable consiste à répondre aux besoins de l’humanité dans les limites de ce que notre planète peut offrir », répond Mia Barkland. « Notre objectif commun en matière de durabilité est de veiller à ce que chacun puisse avoir une vie agréable, sans surexploiter les ressources et sans qu’il y ait de répercussions négatives sur le climat ou l’environnement. »
« Pour y parvenir, tous les acteurs (entreprises, organisations, individus et États) doivent s’engager à travailler dans la limite de certains paramètres du développement durable, permettant aux personnes de vivre leur vie d’une manière qui ne cause pas de dommages irréparables à notre planète. »
« La science affirme que c’est possible, à condition que nous cessions de vivre comme nous le faisons aujourd’hui. Toutes les entreprises doivent envisager les changements qui seraient nécessaires pour jouer un rôle dans la sphère du développement durable. C’est leur seul moyen pour réussir à long terme », souligne Mia Barkland.
Le développement durable – bien plus que des questions environnementales
Sa collègue, la consultante Iris Tolonen, souligne que le développement durable va bien au-delà des problématiques environnementales.
« Les questions sociales et la finance sont liées à l’environnement. C’est la planète qui fixe les limites mais l’innovation et le développement économique peuvent apporter prospérité et succès à l’intérieur du cadre fixé, à condition que les solutions soient intelligentes d’un point de vue environnemental », dit-elle.
« Le chemin est encore long. Une fois les questions de durabilité intégrées dans les stratégies commerciales, il faut les mettre en œuvre et commencer à obtenir des résultats. »
Iris Tolonen
Consultant, Trossa
Lors du sommet de l’ONU d’il y a cinq ans, les chefs d’État et de gouvernement du monde entier ont adopté l’Agenda 2030 des Nations unies, un plan d’action qui fixe 17 objectifs mondiaux de développement durable à atteindre d’ici 2030.
« Les objectifs mondiaux donnent aux entreprises et aux organisations un point de repère pour leur propre travail en matière de durabilité, tout en leur fournissant un point de départ pour définir leurs propres objectifs et stratégies. L’Agenda 2030 permet d’identifier plus facilement ce sur quoi il faut se concentrer », déclare Iris Tolonen.
Les deux collaboratrices de Trossa estiment que les objectifs mondiaux ont contribué à l’apparition d’une nouvelle attitude dans les entreprises, où l’action de durabilité ne veut plus seulement dire « se comporter de manière appropriée ». Aujourd’hui, des enjeux de nature plus existentielle sont pris en considération, par exemple pourquoi l’entreprise existe et quelles valeurs elle crée.
Les objectifs des Nations unies pour le développement durable
En 2015, les dirigeants du monde se sont mis d’accord sur 17 objectifs mondiaux et ont créé l’Agenda 2030 pour le développement durable. L’Agenda 2030 constitue un engagement à mener le monde vers un avenir durable et équitable d’ici 2030, en mettant fin à la pauvreté, en luttant contre les inégalités et les maladies, en promouvant la paix, en protégeant l’environnement et en agissant d’urgence contre le dérèglement climatique. Il est essentiel que tous les acteurs participent afin d’atteindre les objectifs.
« Lorsque Trossa a débuté il y a dix ans, on parlait beaucoup d’adopter une approche holistique et d’intégrer la durabilité dans les stratégies et les opérations commerciales. Je pense que c’est en train de se réaliser. Les entreprises se concentrent sur ce que cela signifie précisément pour elles, quels aspects sont les plus importants et où elles peuvent faire une plus grande différence », explique Mia Barkland.
L’importance d’une stratégie de durabilité claire
Bien que certaines perspectives soient les mêmes pour tous, par exemple, le changement climatique et les risques qui en découlent, aujourd’hui, l’approche la plus courante consiste à effectuer une analyse de faisabilité pour déterminer les risques auxquels l’entreprise doit ou devra faire face et la manière dont elle peut apporter une contribution positive. Il est important que cette analyse implique les parties prenantes externes, par exemple les fournisseurs et les clients ainsi que les employés car cela permet d’identifier les problèmes de durabilité les plus importants pour l’entreprise et les aspects susceptibles d’être améliorés.
« Les entreprises prévoyantes sont conscientes que sans une stratégie de durabilité claire, elles risquent de ne pas pouvoir répondre aux attentes du monde extérieur. Elles veulent acquérir une parfaite compréhension des répercussions de leurs activités dans le monde entier et en assumer toute la responsabilité, de manière ciblée et basée sur les faits », affirme Mia Barkland.
Sur le marché actuel, les sociétés qui ne rempliraient pas leurs obligations en la matière risqueraient d’être sanctionnées quelle que soit leur branche d’activité ou leur taille. En plus de perdre des clients, elles pourraient rencontrer des difficultés pour acheter de la matière première, obtenir des capitaux, emprunter de l’argent, et ce serait plus difficile d’attirer et de retenir des talents.
« Les entreprises ne cherchent pas seulement à réduire les risques ; elles veulent voir les opportunités. Elles souhaitent participer et contribuer positivement, tant en termes de méthodes de travail que d’offres commerciales et de clientèle. Ainsi, de plus en plus d’entreprises s’intéressent à ce qui se passe au-delà de leurs propres activités et incluent l’ensemble de la chaîne de valeur que ce soit dans leurs exigences ou dans la recherche de nouvelles opportunités », déclare Iris Tolonen.
Une courbe d’émission de carbone négative
Même si globalement le travail de développement durable s’est amélioré, toutes les entreprises ne sont pas nécessairement devenues plus durables. D’un point de vue mondial, la tendance ne va pas dans le bon sens si l’on prend l’exemple des émissions de dioxyde de carbone.
« Le chemin est encore long. Une fois les questions de durabilité intégrées dans les stratégies commerciales, il faut les mettre en œuvre et commencer à obtenir des résultats. Il est donc important d’élaborer également des plans d’action concrets et d’effectuer le suivi des travaux », souligne Iris Tolonen.
« Ces dernières années, le secteur économique a réalisé que ces questions non financières ont en réalité de graves répercussions sur l’économie future. Les investisseurs s’intéressent aux questions de durabilité d’une toute nouvelle façon. »
Mia Barkland
CEO, Trossa
Les objectifs mondiaux des Nations unies étant fixés pour 2030, différentes allitérations ont été utilisées pour décrire la période à venir comme « la décennie de l’action ». Certes, la crise du coronavirus risque de mettre un frein à une grande partie du développement du travail positif qui a été mené jusqu’à présent. Et, d’une manière générale, elle a également détourné l’attention de nombreux autres enjeux cruciaux. Toutefois, au cours des dix prochaines années, les gouvernements, les entreprises et les organisations du monde entier n’auront pas d’autre choix que de passer de la parole aux actes. Et il y a d’autres facteurs en faveur de ce changement.
« Ces dernières années, le secteur économique a réalisé que ces questions non financières ont en réalité de graves répercussions sur l’économie future. Les investisseurs s’intéressent aux questions de durabilité d’une toute nouvelle façon et ils attendent des entreprises qu’elles clarifient leur approche des risques en ce qui concerne, par exemple, le climat, les conditions de travail et les minéraux liés aux conflits armés. On observe que ces facteurs affectent déjà la valeur des actions », déclare Mia Barkland.
« La capacité d’attirer de nouveaux employés et de conserver ses collaborateurs est également devenue un ressort puissant. Dans tous les secteurs, la marque de l’employeur joue désormais un rôle majeur dans la motivation d’un travail de développement durable solide. Les services d’achat aussi s’intéressent davantage à ces questions, ils sont plus impliqués. Les clients expriment des attentes et posent des questions à leurs fournisseurs », ajoute Iris Tolonen.
La collaboration mondiale est cruciale pour obtenir des résultats positifs
Bien que la situation varie selon les pays et les régions, le contexte général est le même dans le monde entier et dans différents secteurs.
« Il se passe des choses partout et les règles du jeu mondiales sont désormais incarnées par l’Agenda 2030 », souligne Mia Barkland.
Cela concerne également les chaînes de valeur mondialisées. La mise en œuvre de stratégies et l’obtention de résultats positifs nécessitent une coopération mondiale.
« Pour tranquilliser les investisseurs qui évaluent les entreprises à long terme, vous devez être en mesure de démontrer que vous disposez de systèmes de gestion sur site et que vous pouvez gérer les risques dans la chaîne de valeur. »
Iris Tolonen
Consultant, Trossa
« Nous observons aujourd’hui dans le domaine du développement durable une nette tendance à travailler ensemble de manière plus intégrée. Chaque entreprise est intégrée aux chaînes de valeur d’autres entreprises et nous avons tous des attentes les uns envers les autres. Un travail actif sur la durabilité est aujourd’hui une condition préalable pour être simplement considéré comme un acteur par le marché. Il est donc de plus en plus courant de se serrer les coudes et d’être plus transparent, même avec ses concurrents. Parce que tout le monde est en phase de transition, il devient plus facile de partager les bons exemples », affirme Mia Barkland.
« Pour tranquilliser les investisseurs qui évaluent les entreprises à long terme, vous devez être en mesure de démontrer que vous disposez de systèmes de gestion sur site et que vous pouvez gérer les risques dans la chaîne de valeur. La direction et les employés doivent travailler sur les questions de durabilité de la même manière que sur d’autres questions essentielles pour l’entreprise. Le conseil d’administration doit également être impliqué », déclare Iris Tolonen.
L’utilisation des ressources : un défi pour le secteur de l’électronique
Si l’on s’intéresse plus spécifiquement au secteur de l’électronique, on constate un paradoxe car la numérisation en cours est un catalyseur pour le développement durable, tandis que dans le même temps, l’industrie fait face à des défis majeurs, par exemple en ce qui concerne l’utilisation des ressources.
« Il est vital que notre économie devienne plus circulaire afin de permettre aux ressources, une fois utilisées, d’être recyclées et réutilisées. Mais les produits électroniques ont une durée de vie limitée et il est souvent coûteux et compliqué de recycler des matériaux électroniques usagés. Les questions de durabilité doivent donc être prises en compte dès la phase de conception. Une conception appropriée peut permettre de simplifier le recyclage des métaux, des minéraux et des plastiques, la quantité de matériaux utilisés peut être réduite au minimum et, dans la mesure du possible, les concepteurs de l’industrie doivent opter pour des options écologiques lorsqu’ils choisissent les matériaux », déclare Mia Barkland.
« Une autre question importante concerne la chaîne des matières premières. Il est important de contrôler l’utilisation des minéraux liés aux conflits armés, mais également de fixer des exigences afin de réduire leur usage. En outre, il existe des risques importants pour la société lorsque la production est située dans des pays où les droits de la personne sont bafoués. La réduction de l’empreinte carbone des transports est également une question importante pour le secteur, car avant que les produits ne parviennent au consommateur, les matières premières, les composants et les produits voyagent souvent dans le monde entier », affirme Iris Tolonen.
« Il est vital que notre économie devienne plus circulaire afin de permettre aux ressources, une fois utilisées, d’être recyclées et réutilisées. Mais les produits électroniques ont une durée de vie limitée et il est souvent coûteux et compliqué de recycler des matériaux électroniques usagés. Les questions de durabilité doivent donc être prises en compte dès la phase de conception. »
Mia Barkland
CEO, Trossa
« Dans un monde où la population augmente et alors que la classe moyenne s’accroît proportionnellement plus vite, nous devons utiliser plus efficacement les ressources et réduire la quantité des déchets. Avant même qu’un produit ne soit fabriqué, nous devons nous demander comment il peut devenir plus circulaire, et penser à son utilisation avant qu’il devienne vétuste », conclut Mia Barkland.
Les conseils des experts aux entreprises qui souhaitent travailler de manière durable
- Réalisez une étude de faisabilité en dialoguant avec toutes vos parties prenantes et identifiez les enjeux importants qui vous sont demandés.
- Reliez les enjeux de durabilité à votre modèle commercial.
- Envisagez les opportunités aussi bien que les risques. Quels sont actuellement vos points positifs et comment pouvez-vous favoriser et créer des changements qui vont dans le bon sens ?
- Ne négligez pas les choses plus petites et plus simples. Il est important de mettre en pratique ce que vous préconisez.
- N’ayez pas peur de vous fixer des objectifs audacieux qui font véritablement changer les choses.
- Ne pensez pas que la durabilité est incompatible avec la rentabilité. Pour être durable à long terme, une entreprise doit également générer des bénéfices dès maintenant.
L’entreprise durable – une stratégie de survie
Depuis de nombreuses années, NCAB Group travaille activement, notamment avec l’aide de Trossa, pour améliorer la durabilité de ses activités. Anna Lothsson, Responsable du développement durable du groupe, répond à quelques questions sur ce sujet.
En quoi le concept d’entreprise durable est-il important pour NCAB ?
« Fondamentalement, le principe d’entreprise durable est une stratégie de survie mise en place pour que notre entreprise perdure dans le futur. Nous voulons poursuivre un développement durable à long terme qui crée de la croissance et de la rentabilité pour NCAB, ses clients, ses fournisseurs et ses investisseurs. Cela consiste également à contribuer de manière responsable au développement durable mondial. Être un partenaire fiable et responsable, ainsi qu’un employeur attractif est une condition préalable importante. »
« Fondamentalement, le principe d’entreprise durable est une stratégie de survie mise en place pour que notre entreprise perdure dans le futur. »
Anna Lothsson
Sustainability Manager, NCAB Group
Comment décririez-vous l’approche de NCAB sur le développement durable ?
« Nous travaillons de manière structurée pour faire croître l’entreprise dans le sens du développement durable. C’est la raison pour laquelle nous avons basé notre approche sur la norme directrice ISO 26000. Elle couvre à la fois les aspects environnementaux, sociaux et éthiques, et suite à des dialogues avec les parties prenantes, elle nous a aidés à identifier les questions sur lesquelles nous devons nous concentrer. Nous avons défini une stratégie qui détermine un certain nombre de domaines d’intervention et d’objectifs pour notre travail de durabilité dans la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’envers les employés et les clients. En même temps, le développement durable n’est pas un sujet que nous traitons séparément ; il est intégré dans nos activités et nos processus de la même manière que d’autres questions prioritaires. »
NCAB déclare aborder le développement durable sous l’angle de la chaîne de valeur. Qu’est-ce que cela signifie ?
« Nous développons et gérons notre entreprise en nous efforçant de créer de la valeur pour nos parties prenantes et d’en assumer l’entière responsabilité. Pour nous, il est important de pouvoir décrire la chaîne de valeur, de définir le flux physique ainsi que nos activités afin de valoriser notre entreprise et donc nos parties prenantes c’est-à-dire nos clients et nos employés. Cette approche nous aide à identifier les opportunités disponibles pour susciter des changements positifs et réduire les risques de répercussions négatives dans notre secteur d’activité et au-delà. »
Pourriez-vous décrire votre approche en termes plus concrets ?
« Pendant la phase de conception, nous aidons nos clients à optimiser le circuit imprimé, tant en termes de fiabilité du produit qu’en ce qui concerne la fabrication. Nos ingénieurs offrent un soutien à la conception sous forme d’échanges techniques individuels, de séminaires et de réunions avec les clients, ou encore par le biais de notre site Web où nos règles de conception sont téléchargeables. Une conception optimisée contribue à réduire les déchets et à diminuer l’utilisation de matériaux, d’eau, d’électricité et de produits chimiques lors de production. Dans les usines, nos interventions sur la responsabilité sociale, l’environnement et la qualité contribuent au travail de durabilité du client, tout en réduisant les risques dans la chaîne d’approvisionnement. »
« En collaboration avec nos partenaires de production, nous mettons l’accent sur la qualité, ainsi que sur la responsabilité sociale et environnementale dans la chaîne d’approvisionnement. Nous menons régulièrement des audits sur site où nous vérifions des domaines tels que les conditions de travail, les droits de la personne, la santé et la sécurité, les matériaux (contenu en produits chimiques et minéraux liés aux conflits armés), la gestion des produits chimiques, la gestion des déchets et du recyclage, l’éthique commerciale et la qualité. Les employés de notre Factory Management effectuent ces audits et assurent le suivi des écarts et des actions d’amélioration pour garantir leur mise en œuvre. »
« Parce que nous sommes une entreprise du savoir, notre succès résulte du travail et de l’engagement de nos employés. Nous offrons un vaste éventail de possibilités de développement, tant à titre individuel que pour l’équipe, en particulier par le biais de formations internes. Nous insistons également beaucoup sur le leadership, la formation des équipes, l’éthique et l’égalité de traitement. Le suivi et les activités ont lieu sous forme d’entretiens individuels et par le biais d’un sondage mené auprès des employés où les indices de motivation, de leadership et d’esprit d’équipe sont des chiffres clés de notre gestion d’entreprise ».
« Parce que nous sommes une entreprise du savoir, notre succès résulte du travail et de l’engagement de nos employés. Nous offrons un vaste éventail de possibilités de développement, tant à titre individuel que pour l’équipe. »
Anna Lothsson
Sustainability Manager, NCAB Group
Comment NCAB contribue-t-il à la réalisation des objectifs mondiaux de développement durable des Nations unies ?
« Lorsque l’Agenda 2030 a été lancé, nous avions déjà mis en œuvre un programme structuré de développement durable couvrant la stratégie et les objectifs définis. Toutefois, les objectifs mondiaux nous ont permis d’avoir une meilleure idée de la situation et de mieux comprendre que nous avons tous la responsabilité de contribuer au développement durable mondial. Ces objectifs nous aident à rester sur la bonne voie à mesure que nous développons notre stratégie et nos activités de durabilité pour contribuer à un meilleur avenir pour tous. C’est la raison pour laquelle, nous avons effectué en 2019 une analyse pour déterminer les objectifs et les sous-objectifs de l’Agenda 2030 qui nous concernent. Nous contribuons principalement à 9 des objectifs. »
Quelles étapes du travail sur le développement durable souhaitez-vous mettre en avant en 2019 ?
« En dehors de l’analyse que nous avons mentionnée liée à l’Agenda 2030, nous continuons à mettre en œuvre des audits permanents de durabilité dans les usines. En ce qui concerne nos employés, nous avons mis l’accent sur la formation et en novembre 2019, nous avons lancé une nouvelle plateforme numérique d’apprentissage et de développement appelée la NCAB Academy. Il est aujourd’hui plus facile pour nos employés de développer régulièrement leurs compétences et de partager leurs connaissances avec leurs collègues d’autres pays. Cette plateforme est un excellent outil que nous utilisons avec les nouveaux employés pour les aider à adopter notre culture et nos méthodes de travail, ce qui est particulièrement utile pour intégrer les entreprises que NCAB est susceptible d’acquérir. »
« Nous avons partagé nos connaissances avec nos clients dans le monde entier grâce à 152 séminaires technologiques et 9 sur le développement durable. Ce travail s’est poursuivi en 2020, même si compte-tenu de la situation actuelle, les séminaires ont eu lieu en ligne. »
« Je tiens également à préciser que les résultats déjà élevés de l’enquête menée auprès des employés en 2019, se sont encore améliorés. La satisfaction des clients reste forte, y compris en matière de durabilité. »
« Il ne fait aucun doute que le principal enjeu pour l’avenir est de mieux maîtriser notre impact climatique et de prendre des mesures pour le réduire. »
Anna Lothsson
Sustainability Manager, NCAB Group
Quels sont les plus grands défis à venir pour NCAB ?
« Il ne fait aucun doute que le principal enjeu pour l’avenir est de mieux maîtriser notre impact climatique et de prendre des mesures pour le réduire. Nous savons que les émissions de gaz à effet de serre que nous provoquons sont principalement liées à nos processus de fabrication et de transport, mais nous devons les étudier plus attentivement et déterminer exactement où elles apparaissent dans nos processus, quelle est leur ampleur et ce que nous pouvons faire pour les réduire. Dans ce contexte, nous essayons d’utiliser le Protocole des gaz à effet de serre pour cartographier les émissions dans l’intégralité de notre chaîne de valeur. L’obtention de toutes les données sera complexe mais nous nous efforcerons d’analyser tout ce qui est mesurable et de prendre les mesures appropriées. »
Pour en savoir plus sur notre travail en matière de durabilité, nous vous invitons à consulter le rapport de NCAB Group sur le développement durable (PDF).
Les conseils d’Anna Lothsson pour un travail de développement durable réussi
- Inscrivez les activités dans l’agenda du conseil d’administration.
- Désignez un responsable au niveau de la direction pour effectuer le travail.
- Élaborez une stratégie et intégrez-la comme faisant naturellement partie de l’entreprise.
- Si possible, utilisez des méthodes déjà en place dans d’autres domaines.
- Utilisez une norme pour aider à construire une approche structurée.
- Prévoyez des ressources suffisantes pour ce travail.
- Soyez constant et suivez les progrès en permanence.
- La transparence est positive. N’ayez pas peur de signaler les lacunes et les améliorations possibles.